Ce week-end, le 20 mai 2023, marquera le début de la compétition de jeunes la plus prestigieuse qui soit : la Coupe du Monde U20. Dix ans après le sacre de nos Bleuets, nous pouvons dire que la façon dont les espoirs sont regardés a bien évolué. Entre la technologie, la vision du scouting qui a grimpé en flèches, les réseaux sociaux, jusqu’à tous les matchs diffusés sur le groupe l’Equipe, il y a de quoi faire de l’œil. C’est pourquoi nous participons à la fête, en vous présentant un joueur par équipes, sur les 24 équipes qui participeront à la compétition.
Organisateur express de la compétition après l’exclusion de l’Indonésie, l’Albiceleste est obligé de faire peau neuve rapidement. Après un échec cuisant au Sudamericano en début d’année, le jeune sélectionneur Javier Mascherano patine un peu malgré un bon vivier. Même si Alejandro Garnacho et Facundo Buonanotte ont été retenus par leurs clubs respectifs, certains espoirs ayant quitté le continent sont du voyage. Parmi eux, Matias Soulé (Juventus), Luka Romero (Lazio), Valentin Carboni (Inter) ou Maximo Perrone (Manchester City). Même si ces quatre noms vont être fortement importants, il est tout autant de s’intéresser aux jeunes encore présents dans la Superliga locale.
C’est pourquoi Federico Redondo (2003) est dans notre viseur. Issu de sang royal, c’est bel et bien le fils de Fernando, provoquant des larmes de nostalgie à tous les trentenaires. Et c’est d’ailleurs tout le portrait de son père. Milieu défensif, formé à la bonne école des Argentinos Juniors, où il a enchaîné par des titularisations régulières en championnat, il a une palette qui fait penser à la légende du Real Madrid. Avec un calme contagieux, c’est une pointe basse qui a un contrôle de balle soyeux, capable de ressortir correctement d’un pressing, mais aussi une qualité de relance non négligeable. Même si elle doit encore être travaillée. Le plus impressionnant reste son travail défensif, avec une bonne gestion de son placement et sa zone de jeu, ce qui lui permet d’enchaîner les interceptions. Il est aussi capable de se transcender dans des plus gros matchs (en Sudamericana, notamment), définitivement comme son père. Comme il serait parfait en pointe basse dans un 4-3-3, système qu’a utilisé majoritairement Mascherano, il n’y a pas de raison à ce qu’il ne se montre pas dans un bon jour. Juste éviter la grosse désillusion, dans un groupe relativement « simple ».
Pour nous, l’Ouzbékistan et le football, cela ne représente pas grand-chose. Hormis peut-être Maksim Shatskikh, qui a terrorisé les gardiens ukrainiens pendant quinze ans, notamment au Dynamo Kyiv. Mais les Loups Blancs sont très loin d’être une formation à prendre à la légère. Ils viennent avec un gros statut d’outsider, puisqu’ils ont gagné en mars dernier la Coupe d’Asie U23, devant leur public. Le tout en n’ayant encaissé qu’un seul but de la compétition. C’est un collectif très bien huilé, impressionnant pour leur âge, bien que loin d’être beau à voir jouer.
Bien qu’elle repose sur une solidité défensive sérieuse, d’un double pivot et d’un gardien qui mériteraient de figurer ici, on va se concentrer sur leur atout offensif. Le dénommé Abbosbek Fayzullayev (2003). Derrière ce nom difficilement prononçable sa cache un talent brut, tout droit sorti du Pakhtator, meilleur club formateur du pays. Ailier de métier, préférant le côté droit, le jeune homme de 19 ans pourrait être qualifié comme un meneur de jeu excentré, aimant repiquer dans l’axe. Doté d’une grosse vivacité avec et sans ballon, ainsi qu’un bon toucher de balle, il a un jeu particulièrement imprévisible. Capable à la fois d’éliminer, de renverser le jeu sur un côté faible, de combiner, voire de tirer quand la situation est bonne. Fayzullayev reste cependant un joueur trop personnel, pouvant faire de meilleurs choix que jouer pour lui-même. Cela ne l’empêche pas qu’il reste un talent dont la sélection aura besoin pour se procurer des occasions.
Si vous voulez en savoir plus sur la sélection, nous vous conseillons cette vidéo.
Autres joueurs à observer : Umarali Rakhmonaliev (2003, Milieu défensif, Rubin Kazan) ; Sherzod Esanov (2003, Milieu défensif, Andijon) ; Otabek Boymurodov (2003, Gardien, Pakhtator)
Qualifié pour la deuxième fois de leur histoire dans la compétition, le Guatemala a elle aussi une équipe très solide défensivement, qui aime jouer bas et fermer tous les espaces possibles. Attendu vu le niveau qu’on pourrait donner de leurs générations. Mais c’est ce qui leur a aussi permis d’aller jusqu’en demi-finales du championnat nord-américain, en sortant à la fois le Mexique et le Canada. L’équipe piège par excellence.
Un des joueurs qui aura aussi permis de créer ce piège, c’est leur joueur star, le seul ou presque qui a su exfiltrer son talent en dehors du pays : Arquímides Ordóñez (2003). Grappillant quelques minutes en MLS, du côté de Cincinnati (sa ville natale), l’avant-centre s’est surtout fait remarquer l’été dernier, dans ce championnat CONCACAF. Buteur à chaque match qu’il a pu y jouer, soit cinq buts en cinq matchs. Bon finisseur, dangereux quand il est lancé en profondeur, doté d’un bon jeu de tête, il a aussi une capacité d’élimination qui fait qu’il peut se sortir seul de quelques défenseurs. Un joueur qui va recevoir beaucoup de ballons et d’attente de son pays, loin d’être favori.
Autre joueur à observer : Jeshua Urizar (2004, Défenseur central, Deportivo Mixco)
Toujours présents, étant donné qu’ils gagnent presque systématiquement le Championnat d’Océanie, les jeunes All Whites ont cependant beaucoup de mal à retrouver une bonne génération. Alors qu’il y a quatre ans, ils étaient capables de sortir dès les poules la Norvège d’un certain Erling, c’est à peine si on les voit obtenir une victoire désormais. Ce qui va un peu de pair avec la sélection A, heureusement qu’il y a une place en Coupe du Monde dès 2026.
Quoi qu’il advienne, il reste quelques talents à noter dans cette équipe. Encore une fois, pour les équipes beaucoup trop lointaines pour les occidentaux, on peut se recentrer sur ceux qui ont déjà rejoint l’Europe. Et dans ce cas-là, il y a Kian Donkers (2004), parti pour son autre patrie, les Pays-Bas et le NEC Nijmegen. Pour un avant-centre, ses statistiques sont assez intéressantes : à peine entré en NZ National League (l’élite du pays), un but toutes les 135 minutes. Sans oublier une bagatelle de neuf buts au championnat d’Océanie, un record. Frêle physiquement, il a un profil de renard des surfaces. Intelligent dans sa gestion des vis-à-vis et rapide, il choisit bien ses occasions et n’hésitera pas à crucifier quand elle se présentera. Reste à savoir s’il en aura.
Autres joueurs à observer : Finn Surman (2003, Défenseur central, Wellington Phoenix) ; Jay Herdman (2004, Milieu central, Vancouver Whitecaps II)
Bon, peut-être que vous vous en doutez un peu si vous suivez le soccer, mais on a un potentiel vainqueur du tournoi. Ce n’est un secret pour personne que les USA ont énormément travaillé leurs académies de jeunes, et les joueurs qui en ressortent deviennent innombrables. En plus de jeunes aguerris déjà en A et vainqueurs de la dernière Gold Cup, la génération qui arrive est tout autant sérieuse. Si Caleb Wiley (Atlanta United) et Cade Cowell (San José Earthquakes) font doucement leur trou en MLS, d’autres ont déjà quitté le continent pour l’Allemagne, apprenant lentement à Hoffenheim (Justin Che) ou Wolfsburg (Kevin Paredes).
Mais celui qui ressort le plus, vous le connaissez sûrement. Déjà troisième gardien de Chelsea, où il s’amuse avec les U21, arraché 10 millions d’euros au Chicago Fira, Gabriel Slonina (2004) est l’un futurs grands portiers du football mondial. Doté d’un gros leadership et ayant tenu 16 clean sheets en une quarantaine de matchs de MLS, le gamin a d’ores et déjà été préparé au niveau professionnel. Ses qualités premières font aussi l’éloge d’un prodige et d’une maturité impressionnante pour son âge. Au premier abord, on peut voir des réflexes parfois à la limite du ridicule, en preuve le nombre d’arrêts qui peuvent être observés à travers les nombreuses compilations YouTube. Au-delà de ça, il y a aussi une belle gestion des 1v1 (facile vu son envergure et son mètre 93). Une mentalité si confiante qu’il peut se placer très haut et arriver à couper des percées adverses. Sans oublier une belle qualité de jeu au pied, court ou long, qui fait qu’il peut participer sans problème au jeu de l’équipe. En d’autres termes, Slonina est totalement rôdé pour le rôle du gardien de but moderne. Malgré tout, il manque encore un peu de consistance et de concentration, ce qui est normal vu son jeune âge. Mais il n’y a pas de raison pour ne pas le voir briller dans la compétition, dans les prochaines années et, qui sait, à la Coupe du Monde 2026.
Il est vrai, on ne s’est pas trop foulé dans les recherches pour vous trouver le joueur à présenter pour la Tri. Mais, comment vous dire, comment en aurait-il pu être autrement ? A peine 16 ans, plus jeune joueur de la compétition, le joueur de la génération 2007 est bientôt du côté de Chelsea (décidément) pour 20 millions d’euros. Autant la politique de recrutement récente des Blues sous Todd Boelhy est discutable, autant ils savent mettre l’argent sur les bons jeunes.
Car ce petit, c’est de l’or, une pousse qu’on ne voit peut-être qu’une fois par génération. Formé à l’Indepediente del Valle, meilleur club du pays pour la formation, c’est un numéro 10 de talent. Capable d’être replacé plus bas ou sur le côté droit, sa qualité technique est sans égal pour son âge. Tout comme la variété de sa palette. Porter le ballon ? Trop facile. Conserver le ballon, casser le pressing et les lignes défensives ? Dans ses cordes. Eliminer plusieurs joueurs par un dribble, par la vitesse, combiner avec ses coéquipiers et terminer comme un grand ? Il peut le faire. Revenir plus bas et renverser le jeu par des transversales sur un pied gauche téléguidé. C’est presque inné pour lui. Une vision de jeu, un scan et une compréhension du jeu très en avance pour son âge. Inclus dans l’offre. On sait à qui vous pouvez penser vu la description, mais rien que sur le plan physique, c’est déjà un peu différent. Bien qu’il paraisse encore un peu léger pour jouer régulièrement avec des pères de famille. La comparaison venant tout de suite lorsqu’on le voit jouer en réalité, c’est peut-être bien Angel Di Maria, à ses débuts au Benfica ou même par la suite, au Real Madrid. Il a en tout cas le potentiel pour faire une carrière du même acabit.
Autres joueurs à observer : Joel Ordóñez (2004, Défenseur central, Club Brugge) ; Nilson Angulo (2004, Milieu offensif, Anderlecht) ; Oscar Zambrano (2004, Milieu défensif, LDU Quito)…
Qualifiés pour la première fois depuis vingt ans, malgré un Euro en demi-teinte à domicile, les petits Faucons sont clairement loin d’être favoris de leur poule. Equipe risquant de subir, les défenseurs risquent d’être sollicités, et cela peut être le cas de leur central Sebastian Kosa (2003).
Déjà titulaire au Spartak Trnava, place forte du championnat, c’est un grand gabarit d’un mètre 91, capable de rentrer dans les duels et de répondre à un rythme intense. Bon jeu de corps, bonne gestion des 1 contre 1, il est aussi capable de diriger une défense. Direction passant aussi par le jeu de relance, qui est chez lui convenable, preuve d’un joueur qui ne cesse de gagner en maturité. Ce n’est peut-être pas un profil avec un énorme potentiel, mais c’est un joueur qui semblerait rapidement prêt pour un plus haut niveau.
Autres joueurs à observer : Adam Griger (2004, Avant-centre, Cagliari) ; Leo Sauer (2005, Ailier droit, Feyenoord)
Curiosité exclusive à la compétition, la Coupe du Monde U20 offre deux places au continent océanien. Un pour la Nouvelle-Zélande, un autre qui peut varier. Parfois Vanuatu ou Tahiti, cette fois c’est pour les Fidji, finaliste du championnat d’Océanie, évoqué plus haut. Autant vous dire qu’on ne sait pas grand-chose sur cette équipe, qui a déjà participé en 2015, en y faisant plutôt bonne figure.
Pour être honnête, on était à deux doigts de laisser tomber pour cette équipe, car manque complet de connaissances. Mais, avec quelques recherches, on est tombé sur une compilation d’un joueur, qui était plutôt convaincante. Voici donc Nabil Begg (2004), meneur de jeu excentré du Ba Football Club, semblant avoir pour principales qualités une bonne capacité d’élimination, appréciant revenir sur son pied droit pour finir ou adresser des centres. Beaucoup de différences individuelles faites dans son championnat local, lui servent aussi à fixer une zone libre pour jouer avec ses coéquipiers, même s’il peut être assez soliste. Bonne chance à lui, et qui sait ?
Vainqueurs de la CAN, du CHAN, de la CAN U17 hier et de la CAN U20, les Lions de la Téranga émergent doucement parmi les meilleures sélections du monde entier. Cela passe par une excellente formation, en collaboration avec des clubs européens (Génération Foot). Le joueur en question a rapidement rejoint l’Europe, par une destination étonnante : le Dynamo Kyiv. Il ne s’agit de nul autre que de Samba Diallo.
La comparaison sera sûrement facile, mais on retrouve en lui pas mal de Sadio Mané, lorsqu’il était plus jeune. Plus petit gabarit (168 centimètres), il a une énorme vivacité, beaucoup d’agilité, des appuis et des dribbles déroutants. A l’origine ailier gauche, il est aussi bien capable de repiquer dans l’axe, fixer et proposer des ballons à ses coéquipiers. Mais là où il est le plus impressionnant, cela reste ces situations de 1v1, où il a quasiment tous les choix à sa disposition. Trop rapide pour les défenseurs, trop agile pour qu’on puisse le lire, il est parfait pour intensifier et accélérer le jeu. Ses premiers pas dans le grand bain ont été ralentis, la faute à la guerre, mais il a été énorme en Youth League la saison dernière (doublés contre le Barça et le Bayern). Après une CAN où il a été bon sans être transcendant, c’est le moment de passer un cap.
Autres joueurs à observer : Pape Diop (2003, Milieu central, Zulte-Waregem) ; Mamadou Lamine Camara (2003, Milieu défensif, RS Berkane)
Tout comme la A, le Japon a une équipe qui regorge de talents offensivement, mais qui reste friable derrière, à l’image de leur demi-finale de Coupe d’Asie, contre l’Irak. Quitte à faire autre chose que vous présenter un ailier très bon dribbleur qui sont déjà très nombreux au pays du soleil levant, nous allons plutôt partir un milieu. Milieu déjà plutôt expérimenté, puisqu’il a fait un début de saison de très bonne qualité au FC Tokyo, en J. League.
Kuryu Matsuki est un profil que l’on peut directement apparenter au box to box. C’est ce qui se ressent en premier lieu grâce à de très bonnes qualités physiques. Pas le plus impressionnant, mais une grosse maîtrise de son corps, un très bon équilibre, et une capacité à aller au contact. Ce qui lui donne une bonne agressivité, et permet d’accumuler les efforts, les pressings et les interceptions. Une mentalité de pitbull, qui peut faire penser à Paul Scholes (mais à très petite dose, calmons de suite les comparaisons). Qui dit box to box dit profil complet, et il a un apport offensif non négligeable. La forte tête accumule les ballons et est capable d’initier des attaques, de se rendre disponible plus haut que demandé, ou même de le conserver, de le faire avancer. Un bémol resterait cependant sa prise de décisions. Dans le club de la capitale, le jeune milieu accumule énormément de ballons, et peine à allier qualité et quantité. Malgré tout, Matsuki a un côté travailleur qui risque de plaire beaucoup à plus haute échelle, et il est tout à fait possible de gommer ces imperfections avec le temps.
Si vous voulez en savoir plus sur la sélection japonaise, vous pouvez regarder cette vidéo.
Autres joueurs à observer : Sota Kitano (2004, Avant-centre, Cerezo Osaka) ; Niko Takahashi (2005, Latéral gauche, Barça U18).
Dans un groupe qui va faire fortement penser à la Coupe du Monde 2018, la Colombie a elle aussi une génération sérieuse, qui pourrait faire partie des révélations de la compétition. Comme il est un peu facile de viser Yaser Asprilla, parti l’été dernier pour Watford, jouons le contre-pied avec un défenseur central. Mais cela restera un peu beau jeu, avec Kevin Mantilla, très proche de rejoindre Porto sous peu.
A l’aise dans l’axe droit, le jeune de l’Indepediente Santa Fe a lui aussi été formé à l’école des centraux modernes. Car s’il impressionne déjà par son mètre 91 et sa facilité dans les duels, il a aussi une grosse vélocité et de grosses qualités physiques naturelles. Cette vélocité lui permet une gestion de la profondeur optimale, qui permet alors souvent de prendre l’ascendant sur des attaquants ou plus vifs, ou plus expérimentés. Sa capacité d’adaptation est aussi très bonne à prendre, capable de jouer dans une défense à trois ou à quatre sans trop de variations dans ses performances. Pour compléter la palette, Mantilla possède aussi une belle qualité de relance, qui fait de lui un joueur très fiable. Peut-être un peu trop sûr, osant trop peu casser des lignes par ses passes, alors qu’il en a clairement les capacités. Quand il arrivera au Portugal, on peut tout de même espérer qu’entouré de Sergio Conceicao ou de Pepe s’il veut bien rester, il franchisse très rapidement les étapes.
Autres joueurs à observer : Oscar Cortés (2003, Ailier droit, Millonarios) ; Juan Castilla (2004 ; Milieu central, Houston Dynamo)
A nouveau l’origine de nombreuses polémiques, comme celle du retrait de l’Indonésie de la compétition, le plus gros problème les concernant sera sportif. En effet, Oscar Gloukh, meneur de jeu de cette jeune sélection et gros espoir à l’échelle du football mondial, n’a pas été relâché par le Red Bull Salzburg. Une plaie pour la Terre Promise, mais une aubaine pour certains joueurs, qui vont devoir capitaliser sur leur excellent Euro U19 l’année dernière, terminé par une finale perdue face aux anglais.
Un atout offensif sur qui les israéliens pourront compter, c’est Tai Abed, arrivé au PSV en 2021, en provenance de l’Hapoël Tel-Aviv. Repositionné à droite à l’Euro, quand Gloukh était présent, le 2004 est en réalité un milieu offensif de métier. Ce qui lui a permis une versatilité et de maximiser certaines qualités des deux postes. Il est aussi bien capable de lire le jeu correctement comme un meneur, de fixer ses coéquipiers avec un pied gauche soyeux ; que de rentrer intérieur, prendre ses vis-à-vis de vitesse et de devenir un danger dans la surface. Il faut aussi ajouter à cela une très bonne mentalité, n’hésitant pas à multiplier les efforts pour aller gêner son joueur, lui intercepter la balle et de mener un contre derrière. On ne sait trop ni comment il va évoluer ni se comporter dans une poule où il sera le joueur-clé, mais il a de capacités nettes. Et adéquates pour jouer en Eredivisie à l’avenir.
Groupes D, E, et F prochainement…
Trônant fièrement à l'ultime place du Classement FIFA, Saint-Marin garde cette réputation de pire sélection…
Alors que l'on s'attendait au sempiternel Old Firm pour offrir spectacle et suspense à la…
Surprise inespérée de la trêve internationale, Ryan Gauld, 28 ans, fut appelé pour la première…
Lundi 16 septembre 2024 : date à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire du futsal…
Une annonce comme un orage, comme un naufrage en ce mercredi 11 septembre 2024 pour…
Dans un mélange d'allégresse et d'une petite amertume, les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont…